De nombreux experts scientifiques ont étudié le cycle global du carbone au cours des trente dernières années, voire plus, et ont atteint un niveau de consensus élevé: L'utilisation de produits forestiers de faible valeur à des fins bioénergétiques ne créera pas de "déficit de carbone" et améliorera les stocks de carbone forestier.
Ressources bioénergétiques
Simplifier les faits au maximum: le carbone émis par l'utilisation de la bioénergie à l'échelle mondiale (ainsi que les émissions impliquées dans sa production, sa récolte, etc.) représente moins que la production photosynthétique nette de sa chaîne d'approvisionnement. il y a une élimination nette de carbone de l'atmosphère.
La quantité de carbone fixée annuellement dans le monde sous forme d'énergie chimique dans la biomasse équivaut à quatre à cinq fois la consommation mondiale totale d'énergie primaire, de sorte que nous sommes très loin de dépasser cette limite.
Cependant, il est important d’effectuer ce comptage de carbone à des échelles de temps et d’espace appropriées. Il s’agit d’une question complexe, dont les détails subtils ne sont pas toujours visibles ni considérés de la même manière, selon qu’il s’agit des militants ou des décideurs politiques qui l’analysent.
Un équilibre nécessaire
Cela crée une confusion en ce qui concerne le carbone émis lors de l'utilisation de la bioénergétique. Dans un système de rotation forestière géré, chaque tonne de biomasse récoltée et brûlée est équilibrée par une tonne de nouvelle biomasse qui pousse à proximité.
Si nous examinons une zone de ce type, qui alimente une centrale de bioénergie, et la mesurons selon un calendrier adapté à la pratique forestière, il est vérifié que l'indice de récolte est au moins égal au taux de repousse
L’humanité exploite les produits forestiers depuis des siècles, parfois bien et parfois mal (par exemple dans l’Europe du XIXe siècle), mais une histoire plus récente a montré que le bois pour la construction à grande échelle, la production de bois Le papier et la bioénergie peuvent coexister avec des stocks de carbone forestier sains, aujourd'hui et à l'avenir.
L'article est basé sur une plateforme écrite par:
Professeur Iain Donnison, Institut des sciences biologiques, environnementales et rurales, Université d’Aberystwyth, Royaume-Uni.
Professeur Leif Gustavsson, Département de technologie de la construction et de l'énergie de l'environnement, Université de Linnaeus, Suède.
H. Martin Junginger, professeur de bioéconomie à l'Université d'Utrecht, aux Pays-Bas.
Dr. Jonathan Scurlock, "Visiting Fellow", de l'Open University, au Royaume-Uni.
Professeur Nilay Shah, Département de génie chimique, "Imperial College" à Londres.
Professeur Richard Templer, "Institut Grantham pour le changement climatique et l'environnement", "Imperial College", Londres.
Jeremy Woods, «maître de conférences» en bioénergie, «Imperial College», Londres.
source: EFEVERDE et le réseau européen EURACTIV
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